1. Premier niveau de compétence pour l'échographie clinique en médecine d’urgence
Échographie abdominale
Epanchement péritonéal de moyenne à grande abondance
Il faut que l’urgentiste soit capable de détecter :
- une dilatation des cavités pyélocalicielles
- une dilatation vésicale
- un cathéter de Foley intravésical
- un anévrisme de l’aorte abdominale
Échographie pleuro-pulmonaire
Il faut que l’urgentiste soit capable de détecter ou reconnaitre:
- un épanchement pleural liquidien de moyenne ou grande abondance
- un épanchement pleural gazeux
- une condensation pulmonaire
- les lignes A et B en particulier dans le cadre de l’œdème aigu du poumon
Échographie cardiaque
Il faut que l’urgentiste soit capable de détecter :
- un épanchement péricardique de grande Abondance
Il est recommandé que l’urgentiste soit capable d’évaluer :
- la fraction d’éjection (FE) du ventricule gauche (VG) de façon empirique : effondrée/ intermédiaire/ normale
- la dilatation du ventricule droit (VD)
- et mesurer la VCI
Échographie veineuse
Il faut que l’urgentiste soit capable de détecter par méthode de compression la nonvacuité veineuse aux quatre points : fémoral et poplité
Échographie ostéoarticulaire
Il est proposé que l’urgentiste soit capable de détecter un épanchement intra-articulaire
Échographie des tissus mous
Il est proposé que l’urgentiste soit capable de détecter :
- un corps étranger des tissus mous
- une collection liquidienne
Spécificité pédiatrique
Il faut que l’urgentiste soit capable de détecter une dilatation des cavités pyélocalicielles
Il est proposé que l’urgentiste soit capable de :
- détecter une collection liquidienne des tissus mous et un épanchement intra-articulaire
- réaliser un échoguidage pour l’ablation de corps étranger des tissus mous
Il faut que l’urgentiste soit capable de réaliser :
- une intégration de l’échographie dans un algorithme de prise en charge du traumatisé grave
- un échorepérage pour la réalisation d’une ponction pleurale
- un échorepérage pour la mise en place d’un cathéter sus-pubien
- un échoguidage ou échorepérage pour la mise en place d’une voie veineuse centrale fémorale
- un échoguidage ou échorepérage pour la mise en place d’une voie veineuse périphérique
Échographie contextuelle
Il faut que l’urgentiste soit capable d’intégrer l’échographie dans un algorithme de prise en charge:
- d’un état de choc
- d’une dyspnée
- d’une douleur thoracique
- du traumatisé grave
Échographie interventionnelle
Il faut que l’urgentiste soit capable de réaliser :
- un échoguidage pour la mise en place des voies veineuses périphériques
- un échoguidage ou échorepérage pour la mise en place d’une voie artérielle
- un échoguidage ou échorepérage pour la mise en place d’une voie veineuse centrale
- un échorepérage pour une ponction d’ascite
- un échorepérage pour la mise en place d’un cathéter sus-pubien
- un échorepérage pour la réalisation d’une ponction pleurale
- un échoguidage en cas de réalisation d’un bloc du nerf fémoral
Il est proposé que l’urgentiste soit capable :
- de réaliser un échoguidage pour la réalisation d’une ponction péricardique
- de contrôler l’intubation intratrachéale
- un échoguidage pour la réalisation d’une ALR des nerfs cubital, radial, médian
2- Pratique des anesthésies locales et locorégionales par des médecins non spécialisés en anesthésie–réanimation, dans le cadre des urgences
L’avantage de ces référentiels certes anciens est de vous donner des informations fiables sur l’ALR, les anesthésiques locaux etc…
- Bloc du nerf fémoral (fracture diaphyse du fémur, plaies du genou)
- Blocs du pied
- Blocs du membre supérieur (médian, radial, ulnaire, gaine des fléchisseurs)
- Blocs de la face (supra trochléaire, supra orbitaire, infra orbitaire, mentonnier)