La différence entre échographie et échoscopie est parfois floue. Les définitions classiques en France de l’échoscopie et de l’échographie sont les suivantes :
Exemples : détecter la présence de signes de cholécystites en cas de douleurs abdominales typiques, la présence d’un calcul et de dilatation des reins, faire la part dans une détresse respiratoire entre une étiologie cardiaque ou pulmonaire, détecter un épanchement péricardique, détecter un anévrisme de l'aorte abdominale, diagnostiquer une grossesse intra utérine….
Exemple: échograpie obstétricale du premier trimestre, ponction biopsie hépatique, échographie transthoracique...
Contrairement à ce qu’on peut penser, l’échoscopie ne se réalise pas avec un « échoscope ». Il s’agit d’une marque déposée : echoscope® !
L’échoscopie peut être réalisée avec tout appareil d’échographie : un ultraportable, un portable ou une machine statique. A l’inverse, L’ultraportable étant dénué de certains modes, il ne permet pas toujours de pratiquer une échographie standardisée. Néanmoins, l’innovation a rendu les qualités intrinsèques d’imagerie et diagnostique des ultraportables de plus en plus proches des équipements standards.
Ainsi, en échographie transthoracique, les ultraportables vs portables amènent à des diagnostics équivalents pour : qualité 4 cavités, morphologie du VG, hypertrophie, morphologie de la VCI et atriale, valvulopathies aortiques et mitrales, péricarde.
Aujourd’hui on entend partout qu'il n’y a pas de cotation spécifique à la pratique de l’échoscopie.
Néanmoins :
- Les médecins urgentistes utilisent pour l’échographie clinique une cotation unique au sein de la classification commune des actes médicaux (CCAM, version 40, juillet 2015) : Échographie transcutanée, au lit du malade (ZZQM004).
- Il ne faut pas assimiler le mot « échoscopie » à « utilisation d’un ultraportable ». Il est tout à fait possible de côter des actes d’échographie avec un ultraportable, dès lors que l’acte répond aux critères de l’examen para-clinique, approfondi, avec un compte rendu détaillé. Le problème est davantage lié à la responsabilité d’une part (celui qui côte prend la responsabilité de l’acte) et financière (l’enveloppe en France de la sécurité sociale destinée à rembourser les actes d’échographie est globale et non extensible, le gâteau se divise en autant d’actes réalisés).
Exemple : le diagnostic de cholécystite aigue, le suivi d’un AAA…etc
Références bibliographiques :