Les types de sondes

Le balayage : Quelle sonde entre sectorielle, linéaire ou convexe, 3D, 4D ?

 

Le type de sonde est défini par le nombre et l’orientation des lignes d’exploration. Ces transducteurs sont alignés à la surface de la sonde et fonctionnent par groupes Ces transducteurs élémentaires sont “excités” par une impulsion électrique, à laquelle ils répondent par une déformation, générant une impulsion acoustique (la commutation électronique de transducteurs). Cette surface est, selon le cas rectiligne ou convexe.

 

1- Sonde linéaire

Donne une image rectangulaire, constituée de lignes parallèles les unes aux autres. Elle peut être dotée de 300 transducteurs. Elle permet une image en haute résolution étant donné la haute fréquence à laquelle elle est utilisée (de 10 à 15 MHz).

Inconvénient : peu de pénétration, accès aux organes restrient par des obstacles acoustiques (air, os)

Utilisation : organes superficiels, tissus mous : vaisseaux - muscles - tendons - thyroïde - seins…

 

2- Sonde convexe

Elle est dotée d’environ 64 transducteurs et donne une image en forme de cône. Dotée d’une membrane incurvée, celle-ci peut envoyer des ultrasons divergents dans un angle pouvant aller de 50° à 70°, conférant un grand champ de vision en profondeur. Elle est utilisée à basse fréquence (3-8 MHz).

Utilisation : Abdomen, pelvis +/- lésions endocavitaires.

Ce type de sonde est utilisé lorsque les fenêtres acoustiques disponibles sont relativement larges, mais que l’on souhaite disposer d’un champ de vision plus large encore en profondeur.

 

Micro-convexe

Elle ressemble à la sonde convexe mais en beaucoup moins large.

Utilisation : fontanelle, œil. Elle sert donc à aller dans les zones plus réduites car elle à une surface de contact plus petite.

 

3- Sonde sectorielle

Nombre moindre d’éléments sur une distance plus courte. La divergence des lignes d’exploration permet d’explorer un secteur de cercle. L’orientation est donnée par le décalage temporel (déphasage) de l’émission des impulsions ultrasonores par chacun des éléments de la sonde. Etroite zone de contact avec la peau.

Inconvénient : mauvaise résolution spatiale en surface

Utilisation : cœur, poumon, doppler transcranien, fontanelle

Ce type de sonde est utilisé lorsque les obstacles acoustiques ne ménagent que d’étroites “fenêtres”.

Une sonde de type sectoriel peut comporter 64 transducteurs. 

  

4- Sonde 2D-3D-4D

Certaines sondes fonctionnent sur un principe de forces électrostatiques. Chaque élément de la sonde est alors constitué d’une petite cellule vide, à la surface d’un support de silicone.

Sans repérage spatial – À main levée – Avec calcul de proximité • Avec repérage spatial • Par balayage automatique – mécanique – électronique • Par système embarqué • Par station de travail

Les possibilités de reconstruction bidimensionnelle (panoramique), ou tridimensionnelle (3D), voire en 4 dimensions (3D en temps réel) sont désormais répandues, même sur versions portables.

 

La reconstruction bidimensionnelle :

L’opérateur effectue un balayage à main libre : des coupes “glissées” en déplaçant régulièrement la sonde sur la peau dans le plan de coupe. Puis le logiciel d’analyse d’image reconstitue les images côte à côte. Intéressant en écho musculaire, tendineuse et vasculaire.

 

La 3D permet une reconstruction dans tous les plans :

-sans repérage spatial, l’opérateur réalisant “à main levée” des coupes échographiques supposées parallèles et régulièrement espacées, ce qui ne permet pas des mesures précises.

-avec repérage spatial : on détermine précisément des coordonnées spatiales de chaque plan de coupe:

  • Soit en plaçant sur la sonde un capteur, généralement électromagnétique. (utile pour la fusion d’image : comparaison images IRM TDM et écho).
  • Soit en utilisant un petit moteur électrique déplaçant la sonde dans un boitier  (sonde électro-mécanique): en échographie obstétricale.
  • Soit en utilisant une sonde électronique matricielle, c’est-à-dire formée de x rangées de transducteurs (par exemple 64 x 64) de façon à pouvoir utiliser le balayage électronique dans un volume et non plus seulement dans un plan. Largement utilisée en échocardiographie.

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